Lors de la 96e édition du Concours international des Six Jours d’Enduro (ISDE en anglais), la durabilité est un pilier de la compétition et des mesures importantes sont mises en place pour assurer un impact positif sur la région et réduire au maximum l’empreinte laissée par cette grande course.

Pendant la course de cette semaine, au Puy-en-Velay, la FIM, les organisateurs, les clubs locaux et la Fédération nationale collaborent pour maximiser les mesures qui garantiront un minimum de dommages sur l’environnement

Diverses mesures ont été prises pour éviter la contamination des sols, protéger la biodiversité, gérer convenablement les déchets, le climat et les actions sociales. Une entreprise spécialisée a réalisé l’étude d’impact environnemental correspondante qui a été présentée aux autorités et qui a servi à établir une série de mesures d’atténuation, dont la réglementation du passage dans les zones protégées, la modification des itinéraires, la sélection de routes déjà touchées. Dans certaines zones, les pilotes sont contraints d’éteindre les moteurs et de traverser les sites sans moteur, afin de garantir le respect des zones sensibles et de leur biodiversité.

«C’est un véritable privilège de participer aux ISDE dans des lieux aussi exclusifs que ces zones naturelles et ces paysages. Il y a des sections où nous devons éteindre les moteurs pour minimiser l’impact. C’est un défi difficile à relever, mais qui reste agréable. Nous devons collaborer et protéger nos ressources pour assurer l’avenir de l’enduro», a commenté le concurrent espagnol Jesús Plaza Freyer.

En plus de ce qui précède, un plan de restauration des zones touchées sera lancé ainsi que la reforestation d’1,7 hectare de terrain comme contribution à la communauté et neutralisation d’une partie de l’impact.

Avant que les concurrents des trente-deux nations participantes ne soient prêts à profiter des somptueux paysages de la région Auvergne-Rhône-Alpes, toutes les motos sont contrôlées par un expert acoustique afin de certifier qu’elles se situent dans les limites sonores autorisées par les règlements techniques et environnementaux.

Tous les concurrents et toutes les concurrentes doivent également utiliser un tapis de protection à placer sous leur moto afin d’éviter, dans la mesure du possible, toute contamination des sols lors de l’entretien et du ravitaillement en carburant chaque jour.

Si les mesures FIM Ride Green sont facilement repérables dans les règlements pour les motos, elles sont aussi visibles autour du paddock et du parcours de la course.

Des mesures strictes sont en place pour la protection des sols et de la biodiversité dans le paddock. Les motos ne doivent être lavées que dans une zone spécifique désignée où un drainage et des surfaces adéquates ont été prévus.

Dans le paddock, les zones de ravitaillement, des conteneurs spécifiques de tri des déchets sont prévus et vidés quotidiennement. Les huiles usagées, les pneus, par exemple, sont enlevés et soigneusement éliminés par une entreprise spécialisée dans le recyclage.

En dehors du circuit, l’objectif est de réduire et de limiter toute perturbation et tout impact possibles sur l’environnement et le paysage environnant. Lorsque la course traverse un cours d’eau, des ponts temporaires sont mis en place pour prendre soin des cours d’eau et de la biodiversité aquatique.

À l’initiative du comité d’organisation, une opération caritative sera organisée lors de l’événement. Par ailleurs, l’organisation assure la restauration des officiels et des organisateurs en s’approvisionnant en produits locaux.

Les ISDE sont fiers de promouvoir activement et d’opérer dans le cadre de l’esprit FIM Ride Green afin d’assurer un avenir durable à cet événement d’enduro emblématique et légendaire.