L’Espagnol Josep Garcia entame cette année le Concours international des Six Jours d’Enduro (ISDE en anglais) parmi les grands favoris pour la victoire. Il a remporté l’événement en 2021 en individuel et sa forme jusqu’à présent en 2022 peut lui donner l’espoir de rééditer cet exploit.
À la lutte avec les meilleurs dans le Championnat du monde FIM d’EnduroGP, Garcia a remporté quatre journées de course. Une blessure, toutefois, l’a forcé à faire une croix sur le titre, mais sa double victoire la plus récente, à l’EnduroGP de Hongrie, montre qu’il est en forme, en pleine santé et qu’il est au sommet au bon moment pour les FIM ISDE en France.
«Je suis enthousiaste à l’idée de revenir aux ISDE», déclare Garcia. «C’est toujours un de mes moments forts de l’année et, après avoir gagné en 2021, j’ai hâte de les disputer à nouveau.»
«Chaque fois que vous prenez le départ d’une course comme celle-ci, l’objectif est toujours le même, gagner. C’est les FIM ISDE, le plus grand enduro de l’année. Bien sûr, vous voulez gagner la course qui focalise le plus l’attention!»
Avec cette blessure, 2022 ne s’est pas passée comme prévu pour Garcia. Il faut du temps pour retrouver la confiance. Mais si quelque chose peut aider Josep à arriver en France sur une bonne dynamique, c’est bien son succès en Hongrie.
«Cette année a été un peu étrange, mais aussi très bonne en même temps. Dans le Championnat du Monde, ma vitesse a été au rendez-vous. Je me suis battu pour gagner, mais, bien sûr, ma blessure a fait mis un terme à mes espoirs de titre. Je suis revenu et j’ai gagné les deux jours en Hongrie, donc c’est une performance vraiment positive pour la France», reprend-il.
L’un des points forts pour les coureurs du monde entier qui viennent cette année aux ISDE est qu’un pays comme la France fait partie des plus experts concernant le tracé de la course. Or imaginer et proposer des épreuves spéciales est une forme d’art pour les pilotes et Josep a hâte de les emprunter.
«Je pense que la France va offrir une course d’un genre particulier. Les Français, sont en quelque sorte à l’origine de l’Enduro, en ce sens qu’ils préparent très bien les parcours. La France sait comment mettre en place une course spéciale», note-t-il.
«J’aime aussi le style d’épreuves spéciales que nous rencontrons en France. Elles sont très classiques en Enduro. En général, elles sont fluides et ludiques. On dit aussi qu’il y aura beaucoup de spéciales. Cela les rendra difficiles à retenir, mais cela peut aussi être une bonne chose. Plus de parcours signifie que nous les répéterons moins, donc ils ne seront peut-être pas aussi usés que d’habitude».
Alors que l’accent a été mis sur la performance individuelle de Josep, les FIM ISDE représentent avant tout une course d’équipe que l’Espagne n’a toujours pas gagnée, Josep voit-il cela changer en 2022?
«Sur le plan collectif, je pense que nous pouvons faire assez bien», répond Garcia. «Tout le monde (dans l’équipe d’Espagne) a un bon niveau dans le Championnat du monde et nous avons un bon mix de talent et d’expérience. Pas seulement chez les coureurs, mais aussi dans le staff et tous ceux et toutes celles qui nous aident. L’Espagne n’a jamais gagné cette course, j’aimerais contribuer à changer cela».
Les FIM ISDE sont à suivre au Puy-en-Velay du 29 août au 3 septembre.